Produire des connaissances scientifiques
L’Anses réalise et finance des travaux de recherche, en lien avec les communautés scientifiques françaises et internationales. Elle fait progresser les connaissances et les méthodes scientifiques pour mieux protéger la santé humaine, animale et végétale.
Nos laboratoires de recherche
9 laboratoires répartis sur 16 sites en France métropolitaine et en outre-mer employant plus de 700 collaborateurs.
Pour identifier les dangers, leurs propagations et leurs effets sur les organismes vivants, les laboratoires de l’Anses conduisent des activités de recherche dans trois grands domaines : la santé et le bien-être des animaux, la santé des végétaux et la sécurité sanitaire des aliments y compris l’eau de consommation.
Ils explorent les interactions complexes entre santés humaine, animale et environnementale pour, notamment, anticiper et prévenir l’apparition de zoonoses ou de maladies animales ayant des répercussions économiques, ou encore combattre la résistance aux antibiotiques.
À quoi servent nos recherches ?
- mieux connaître les agents pathogènes (bactéries, virus, champignons et parasites), les macroorganismes (insectes ravageurs, plantes envahissantes) et les contaminants chimiques. Nous étudions leurs caractéristiques, leurs capacités à provoquer des troubles et leurs modes de diffusion ;
- mieux détecter, diagnostiquer leur présence et les caractériser grâce à des méthodes d’analyse à la pointe de la technologie ;
- mieux les surveiller grâce à des méthodes épidémiologiques performantes ;
- mieux comprendre les déterminants du bien-être des animaux et l’impact des systèmes d’élevage sur le bien-être et la santé des animaux ;
- développer les connaissances utiles pour la mise au point de traitements et de vaccins afin de prévenir et lutter contre les maladies animales et végétales.
Environ
Nos laboratoires à la pointe des technologies
Nos laboratoires mobilisent des compétences et des approches technologiques de haut niveau, telles que des plateformes de séquençage du génome entier ou de la spectrométrie de masse haute résolution.
Les laboratoires en première ligne des crises sanitaires
Lors d’épidémies comme celles d’influenza aviaire ou de peste porcine africaine, il est crucial de garantir des dispositifs efficaces pour limiter la propagation. Au cœur des systèmes de surveillance, l’Anses aide les pouvoirs publics à prévenir et gérer les crises sanitaires en France et au-delà de nos frontières. Titulaires de plus de 100 mandats de référence, ils coordonnent les analyses officielles pour identifier des pathogènes ou des contaminants et tracer leurs origines. Avec un haut niveau d’excellence scientifique, les laboratoires sont capables de réagir rapidement pour détecter les signaux d’alerte et proposer des mesures adaptées.
- 66 mandats de référence nationaux
- 13 mandats de référence européens
- 29 mandats de référence internationaux
Tout en relevant les défis technologiques qui s’offrent à eux, les laboratoires de l’Agence fournissent un appui réactif et opérationnel aux pouvoirs publics sur des enjeux de santé majeurs : résistance aux produits phytosanitaires et aux antibiotiques en agriculture, bien-être animal, grandes épizooties, toxi-infections alimentaires.
Au cœur de la communauté scientifique en France et en Europe
L’implantation des laboratoires dans toute la France leur permet de travailler en étroite collaboration avec d’autres organismes de recherche et les professionnels des filières d’élevage.
De plus, l’Anses développe des collaborations scientifiques en France, en Europe et à l’international avec de nombreux acteurs publics et privés : établissements de recherche ou d’enseignement supérieur, organisations homologues d’autres pays, instituts techniques, fédérations professionnelle, etc. Les équipes scientifiques coordonnent des programmes d’envergure et participent à de nombreux projets de recherche européens.
En savoir plus sur les projets de recherche européens auxquels participe l’Anses
La formation par la recherche
L’accueil d’étudiants, de doctorants et de post-doctorants est un enjeu majeur pour l’Anses, attentive à favoriser l’émergence de nouvelles compétences scientifiques dans ses domaines prioritaires. Elle assure ainsi en permanence l’encadrement de près de 90 thèses de doctorat, seule ou avec des partenaires scientifiques.
Le financement de recherches
En complément de ses recherches propres, l'Anses finance des projets de recherche sur des sujets à forts enjeux sanitaires comme les pesticides, les nuisances sonores, les perturbateurs endocriniens, ou les radiofréquences. Ces projets sont financés dans le cadre du Programme national de recherche Environnement-Santé-Travail (PNR EST), dont l’Agence assure le pilotage.
Programme national de recherche Environnement-Santé-Travail
Les objectifs du PNR EST :
- produire des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires liés à l’environnement et au travail ;
- développer de nouvelles méthodes et outils d’analyse des risques sanitaires ;
- structurer et stimuler la recherche et les équipes scientifiques sur les problématiques en environnement-santé-travail.
En savoir plus sur le Programme national de recherche Environnement-Santé-Travail
Chaque année, l’Anses lance deux appels à projets, un appel généraliste et un appel sur le thème spécifique « radiofréquences et santé ». Elle organise une à deux rencontres scientifiques par an afin de partager et valoriser les travaux de recherche réalisés dans le cadre du PNR EST, souvent en partenariat avec d’autres acteurs du financement de la recherche.
Le PNR EST mobilise des équipes et des savoirs issus des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, en France et à l’international, ce qui en fait un outil de choix pour traiter de thématiques émergentes, telles que la 5G ou les effets cumulés. Ses appels à projets sont significatifs en particulier dans certains domaines où il n’y avait que peu d’équipes ou de financements disponibles.
Les autres dispositifs de financement de l’Anses
L’Anses peut financer des travaux pour disposer de données directement nécessaires aux évaluations de risques en cours. Environ 20 études sont réalisées par an notamment dans les domaines de la santé environnementale et des sciences humaines, économiques et sociales. Elle finance également des études spécifiques sur les effets indésirables des produits phytopharmaceutiques, dans le cadre du dispositif national de phytopharmacovigilance. Celui-ci permet de mener par exemple des études épidémiologiques ou encore des enquêtes sur les pratiques, et de collecter de nombreuses données sur la présence de résidus de pesticides dans les milieux, les expositions observées et les impacts sur la santé des êtres vivants et des écosystèmes. Le financement du dispositif est supporté par la taxe sur le chiffre d’affaires des détenteurs d’autorisation de mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques.